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Badier Camille Constant Achille

"Mort pour la France"

 

Né le 1 novembre 1880 à Prunières lieu dit Simane Isère fils de Achille Badier et Honorine Nier

Marié le 1 février 1913 à Garnier Alix Augusta Maria à Nantes en Rattier

Mort le 25 septembre 1914 à Chaulnes Somme

Age au début de la guerre 34 ans

 

Résidant à Prunières profession cultivateur

 

Numéro de matricule au recrutement 1320

Signalement

Cheveux et sourcils chatains

yeux gris

front ordinaire

nez moyen

bouche moyenne

menton rond

visage ovale

taille 1m72

 

Degré d'instruction niveau 3 (à recu une instruction primaire)

 

Classe 1900 décision du conseil de revision 

Ajourné en 1901 et 1902 pour faiblesse reconnu bon pour le service en 1903

 

Incorporé au 140e Régiment d'infanterie à compter du 14 novembre 1903

arrivé au corps le dit jour numéro de matricule 4892

soldat de 1e classe le 23 août 1904

a recu un certificat de bonne conduite

Passé dans la disponibilité de l'armée active le 18 septembre 1904

 

Rappelé à l'activité le 11 août 1914 par décret de mobilisation générale

arrivé au corps le dit jour

Parti au front le 17 septembre 1914

Disparu le 25 septembre 1914 à Chaulnes dans la Somme, rayé des contrôles le 25 novembre 1914

Décédé, décés fixé au 25 septembre 1914 par le tribunal civil de Grenoble en date du 30 juillet 1920

 

Campagnes :

Contre l'allemagne du 11 août 1914 au  25 novembre 1914

Interieur du 11 août 1914 au 17 septembre 1914

Armée du 18 septembre 1914 au 25 septembre 1914

 

Extrait du JMO du 140e RI

 

"Le 24 septembre 1914

 

Le 140e stationné à Rosières en Santerre et couvert par le 3e bataillon aux avant-postes dans le secteur Lihons-Vermandovillers-Chaulmes, reçoit vers midi l'ordre de pousser de Lihons sur Chaulnes. Le 1er bataillon doit remplacer à Lihons le 3e bataillon, le 2e doit se porter près de la cheminée (signal) 1 kilométre au N.O. de Lihons.

Vers 15h30, le lieutenant-colonel commandant le 140e est informé que le 2e bataillon, sur ordre direct du général de division, se porte sur Hyencourt-le-Grand, en contourant Lihons au sud et le 1er bataillon sur Omiécourt. Le Lieutenant-colonel se porte de suite au sud de Lihons pour diriger les 1er et 2e bataillons sur leurs objectifs, mais ne trouve que le 2e bataillon, le 1er accroché par l'ennemi restant dans Lihons.

L'attaque confiée au 140e devait employer ces deux bataillons et être soutenue par le 3e dés que celui-ci serait dépassé par les deux autres.

En passant à Chaulnes vers 16h30, le Lt-colonel communique au 3e bataillon cet ordre du général de division, qui ne peut recevoir exécution en raison de l'absence du 1er bataillon et de la retraite de la 11e compagnie (capitaine de Vanssay) de Vermandovilliers sur Chaulnes.

Le Lt-colonel organise de suite la défense de Chaulnes avec 3 compagnies (celle de Vanssay en réserve dans le parc du château)

A 18h30, l'artillerie allemande ouvre une violente canonnade sur Chaulnes et son château pendant une heure.

A 20h, des coups de feu éclatent dans le village, vers la grille du château, une patrouille de 25 à 30 allemands étant parvenue à se glisser dans la localité. Le feu fut ouvert sur elle et tout rentra dans le calme.

Vers 22h30, une violente canonnade est éffectuée par une piéce que les ennemis ont amené dans le village, elle est dirigée spécialement contre la grille du château qui est enfoncée. Les allemands cessent le feu vers 23h.

L'ordre fut alors donné par le colonel à tout le monde d'être debout à 4h du matin. Au petit jour, à peu prés à cette heure là, une vive fusillade éclate partant d'un petit bois situé en face de la sortie sud du château. Le colonel fit aussitôt sortir du parc la compagnie Hors R. et le drapeau qu'il dirigea sur la gare de Chaulnes pour les mettre à l'abri pendant qu'il en était encore temps et resta en arriére pour faire face à l'ennemie avec ses hommes.

En arrivant à la gare de Chaulnes, sous une grêle de balles il trouva un bataillon du 52e, face à Puzeaux.

 

Le 25 septembre 1914

 

Repli sur la gare de Chaulnes où se trouve un 1 bataillon du 52e. Reconstitution du 3e bataillon sous le feu de l'artillerie allemande et retraite sur Lihons en suivant la voie ferée. Ralliement dans les tranchées de Lihons où les bataillons sont reconstitués. Le 2e bataillon ne peut rejoindre que dans la soirée vers 17h, attaque de Lihons dans la soirée par les allemands.

 

Tué Capitaine De Vanssay blessé S/lieutenant Maëstrocci Disparu Capitaine Lacroix

8 tués 63 blessés 104 disparus"

 

 

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