Gay Daniel Paul Léon
"Mort pour la France"
Né le 14 avril 1892 à Prunières Isère fils de Appoléon Gay et Josephte Adélaïde Eugénie Gueymard
Frère de Gay Paul Omer "Mort pour la France"
Marié le 15 octobre 1910 à Mathilde Léontine Bourdeaux à Grenoble
Disparu le 12 septembre 1916 aux bois Marrières dans la Somme
Age au début de la guerre 22 ans
Résidant à Nice Alpes Maritimes profession employé de commerce
Numéro de matricule au recrutement 1607
Signalement
Cheveux chatains
Yeux noirs
Front moyen vertical
Nez rectiligne gros
Visage long
Taille 1m69
Niveau d'instruction ?
Classe 1912 décision du conseil de révision bon absent
Condamné le 26 septembre 1913 par la 11e chambre correctionnelle de la Seine à 24H de prison pour port d'arme prohibée.
Condamné le 27 octobre 1913 par la 10e chambre correctionnelle de la Seine à un mois de prison et cent francs d'amende pour vente de substance vénéneuse.
Condamné par jugement contradictoire de la 10e chambre correctionnelle de la Seine du 29 décembre 1913 à deux mois d'emprisonnement et mille francs d'amende pour vente illicite de substances vénéneuses.
Jeune soldat classe 1912 appelé à l'activité le 1 octobre 1913 manque à l'appel et classé dans les délais le dit jour. Déclaré insoumis le 4 décembre 1913.
Détenu à la maison d'arrêt de Fresnes à compter du 11 janvier 1914, libéré de sa peine le 6 février et arreté le dit jour par la police de Paris.
Affecté provisoirement au 102e RI à compter du 6 février 1914. Rayé des contrôles de l'insoumission le 5 février 1914 comme ayant été déclaré insoumis à tort alors qu'il était en detention au moment de sa convocation par ordre de route. Arrivé au corps et soldat de 2e classe le 6 février 1914.
Passé au 97e RI à Modane par decision de Mr le gouverneur militaire de Paris en date du 14 février 1914 parti et rayé des contrôles le 20 février 1914.
Incorporé au 97e RI à compter du 21 février 1914 arrivé au corps et soldat de 2e classe le dit jour
Passé au dépôt le 2 août 1914
Caporal le 28 septembre 1914
Condamné par le conseil de guerre de la 14e Région séant à Grenoble dans sa séance du 9 mars 1915 à la peine de "cinq ans de travaux forcés et à la dégradation militaire et à cinq ans d'interdiction de séjour pour vol qualifié" jugement exécutoire du 27 mars 1915 pour compter du 22 janvier 1915.
Incorporé au 1er bataillon de marche d'infanterie légère d'afrique à compter du 4 septembre 1916, comme engagé volontaire pour la durée de la guerre le dit jour à la mairie de Tours aprés autorisation ministerielle du 18 août 1916 n° 19076 2/10 arrivé au corps le 8 septembre 1916
Incorporé au 5e Bataillon d'afrique en détachement du 1er bataillon de marche à compter du 4 septembre 1916.
Déduction de service du 1 octobre au 6 février 1914 - 4 mois 5 jours
Disparu le 12 septembre 1916 au bois Marrières (Somme) Avis officiel de disparition n° 778 du 10 novembre 1916.
Décédé, décés fixé au 12 septembre 1916 par jugement déclaratif du tribunal de Grenoble rendu le 15 avril 1921.
Campagne contre l'allemagne du 6 fevrier 1914 au 12 septembre 1916
Extrait du JMO du 1er bataillon de marche légere d'afrique
Il fait parti de la 2e Cie.
" 12 septembre 1916
secteur bois Marrières
L'attaque générale sur le 1er objectif est prescrite pour 12h30. Le GBA est réserve de division. Les deux bataillons échelonnés en profondeur dans l'ordre 1er 3e les positions du bataillons avant l'attaque sont celles occupées depuis le 9. Les ordres de détails sont donnés aux unités leur exécution dépend des événements qui resulteront du déclenchement de l'attaque.
A 13h30 les troupes d'attaques ayant occupées les 1ere tranchées allemandes, le bataillon se porte à la tranchée de Sivas et aux tranchées de soutient en arrière.
A 15h l'attaque ayant progressé, le bataillons va occuper la tranchée du mamelon conquise sur les allemands et y reçoit vers 16h l'ordre suivant :
1er et 2e Cie vont se mettre à la disposition du Lt/Colonel commandant le 1er Tirailleurs pour continuer l'attaque et exploiter le succés.
Les 1er et 2e Cie sous le commandement du chef de bataillons du ? se portent sur la ligne occupée par le 1er Tirailleurs, puis se portent à l'attaque en direction de Rancourt.
Les 1ere vagues des deux Cie se heurtent à une Cie allemande avec mitrailleuses, occupant la position de batterie evacuée "1154", combat dur et meurtrier qu'il faut mener jusqu'au corps à corps. Attaque à la baïonnette de la 1er Cie au cours de laquelle le capitaine Belamour commandant cette Cie est tué. La position est occupée. Le capitaine allemand tué au cours d'une discussion trop arrogante de sa part après sa capture, le lieutenant prisonnier, 60 allemands réfugiés dans leurs abris blindés sortent et se rendent.
La 2e Cie à droite, puis la 1ere Cie à gauche s'établissent, organisent le terrain, la 2e Cie ( capitaine André) en particulier établit une solide organisation face à Rancourt notre futur objectif.
Les 3e et 4e Cie qui étaient restées "reserve de brigade" à la tranchée du mamelon rejoignent le bataillon vers 21h. La 3e Cie (s/lt Jacquin) s'établit à l'est de la route de Bouchavesnes faisant la liaison compléte entre le 2e Cie et le 1er Tirailleurs à notre droite. La 4e Cie relève les 1ere et 2e Cie en première ligne. Les 1ere et 2e Cie se placent en soutient est organisent leur position.
L'allemand est tellement démoralisé qu'il n'a pas réagi de 18h à 21h ni à notre droite où existait un trou de 200m jusqu'à l'arrivée de la 3e Cie ni à notre gauche où a existé un trou de 1200m la droite de la 91e Brigade n'ayant pas pu progresser jusqu'à notre hauteur.
Au cours de la nuit le Colonel commandant la 90e Brigade mis au courant de la situation envoie le 3e Bataillon d'afrique qui au matin du 13 bouche le trou entre la droite de la 91e Brigade et le 1er Bataillon d'afrique.
Le Lt Colonel commandant le GBA rejoint le commandant du 1er Bataillon d'afrique et le GBA est reconstitué en entier en 1ere ligne face à Rancourt.
bilan des pertes de la journée du 12 septembre 1916
Tués 45
Blessés 78
Disparus 17"